Fédération 3977 contre la maltraitance
La Fédération rassemble tous les centres départementaux et interdépartementaux qui luttent contre les maltraitances faites aux adultes vulnérables en France.
Principales missions :
✔ Recevoir des appels pour suspicion de maltraitance au numéro 3977, plateforme nationale, avec la possibilité d’appels directs des centres départementaux et interdépartementaux par un numéro spécifique ;
✔ Contribution à la coordination des acteurs de la lutte contre les maltraitances, privés ou publics, à la fois au niveau national et en proximité;
✔ Respecter l’égalité des appelants pour l’accès à l’écoute et l’accompagnement des appels ;
✔ Aider à la création de centres associatifs dans les zones non couvertes ;
✔ Etre l’interlocuteur des pouvoirs publics, et constituer le pivot du dispositif national de lutte contre les maltraitances;
✔ Assurer la collecte des données pertinentes pour développer les connaissances et la recherche sur les maltraitances et les réponses à y apporter ;
✔ Respecter la complémentarité entre les actions associatives d’alerte et les interventions des services publics de proximité ;
✔ Organiser et participer aux actions de formations et de sensibilisations de tous les acteurs concernés par la lutte contre les maltraitances : professionnels de santé et du travail social, proches aidants, bénévoles des associations, et des centres, intervenants des services déconcentrés et décentralisés de l’Etat.
Ce dispositif s’engage à permettre à l’appelant sa libre expression, le respect de la confidentialité de ses propos, l’indépendance de son écoute. Le témoin et la victime sont ainsi protégés des représailles et des sanctions possibles. Les conseils sont proposés en toute neutralité, excluant tout conflit d’intérêt. La pertinence de ces conseils est assurée par la formation des intervenants, le suivi pluraliste et multidisciplinaire, l’expérience des centres et leur connaissance du terrain.
La plateforme nationale d’écoute :
Elle est animée par des professionnels de formations diverses (psychologue, travailleur social) qui reçoivent les premiers appels pour suspicion de maltraitance, et ouvrent un dossier lorsque c’est pertinent.
Ils sollicitent les centres de la Fédération (ou à défaut les services des Conseils départementaux) pour compléter l’écoute, orienter et accompagner les appelants.
Les instances fédérales :
▪ Les adhérents de la Fédération constituent l’assemblée générale réunissant les représentants des centres (collège 1) et les personnes qualifiées (collège 2)
▪ Ils élisent un Conseil fédéral de 19 membres qui lui-même désigne par élection un bureau fédéral
▪ Par ailleurs, la Fédération s’appuie sur un Conseil scientifique, sur un Comité d’éthique, sur des commissions permanentes et des groupes de travail.
Le réseau des centres départementaux et interdépartementaux :
Ils reçoivent des appels directs ou prennent la suite des écoutes amorcées par les professionnels de la plateforme. Ils alimentent les dossiers ouverts. Lorsque la situation est analysée, les centres conseillent les victimes ou les appelants et les accompagnent pour rechercher l’arrêt des maltraitances.
Par ailleurs les centres ont une activité de sensibilisation et de formation, ainsi qu’une communication visant à faire évoluer les représentations, les connaissances et les compétences des acteurs concernés.
Les centres sont régulièrement réunis ; des formations sont proposées ; la situation des centres est suivie en commun, de multiples coopérations et mutualisations sont mises en œuvre au sein de la Fédération.
Initiatives, représentation et partenariat :
La Fédération organise un colloque annuel. Elle propose une diversité de formations sur la thématique des maltraitances.
La Fédération participe au Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Âge.
Sous l’égide du Ministère chargé des solidarités et de la santé (DGCS), elle entretient un partenariat avec diverses institutions comme le Défenseur des droits, l’APF- France Handicap ou L’institut français de Justice Restaurative.